Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'actu, la vie, passées au détergent
13 avril 2007

Mon surmoi, cet agitateur social

Tous les psychologues sont-ils psychotiques? Les ophtalmos aveugles? Les ORL sourds? Les gynécos, heu... Que se passe-t-il si l'on se rapproche de l'un de ses domaines privilégiés?  Où notre pauvre sort importe d'autant plus qu'à la fin, on paye pour s'entendre dire que tout va bien.

GUEULE DE BOIS, PARANO ET CAUCHEMAR

Voui, voilà bien les dommages collatéraux subis pour avoir osé - my godness - taper la discute avec l'un ou l'autre membre de la confrérie médicale la plus snobinarde qui soit: la psychologie parisienne.

Dont acte. Journaleuse avertie et consciencieuse travaillant pour un canard (boîteux) de droite, je fais mon taf et part au charbon. Allez, hop, ponte imminente d'un article sur le député Lasalle côté psy. Après m'être fait traîter de fasciste, après en avoir déduit que ca devait être la faute à ma voix dictatoriale, après que j'ai réalisé à quel point c'était fort de s'entendre répondre: "la grêve de la faim? C'est la grêve de la fin", en conclusion, après que j'ai été sure que plus con qu'un psychologue, deux psychologues, j'ai bu pour oublier. GUEULE DE BOIS.

Tout en buvant, je me suis soudain rappelée mes rêves de jeunesse, fleurs, bonheur et prospérité, et je me suis dit que, pitin, je les emmerde tous, je suis une bonne journaliste, à votre santé les fachos! Oui mais, oui mais, oui mais...Et si l'instance paternelle avait raison? Et si je virais de bord? Et si on m'avait embauché pour me sauver de la gangrène rouge? Et non pour mes compétences? Et si j'écrivais mal? Et si, pitin? PARANO

On est parano quand on peut réflechir. Fin de soirée, parano envolée! Remplacée par surmoi à la con qui redescend de ses hautes steppes pour venir agiter mes nuits. CAUCHEMAR. Hey, le surmoi, on t'a pas sonné! Moi aussi, j'ai bac +12 ès psychologie. Preuve en est: scène de douche à la Psychose mais sans le sang, la peur, la terreur. Juste une fille et un gars qui s'aiment bien, car se connaissant depuis des lustres. Sans vraiment se connaitre finalement. Ok, rien a voir avec Psychose. Je ne ressemble pas à Janet Leigh de toute façon. Bref, irruption de l'instance maternelle dans la douche. Heu... Médème, vous êtes priée de sortir, pleaze. Vous n'avez rien à foutre ici. Fin du Premier acte. On s'en remet et on passe au suivant, sans môman cette fois-ci. Scènes de violences inouies dans un quartier parisien, pendant une nuit chaude. Je grimpe pour échapper à un groupe de petites frappes qui veulent ma peau. Je grimpe, je grimpe, je grimpe...si haut que le sommet de la tour Eiffel me parait bien bas. Et le sol avec. Je ne peux plus descendre. Si, en chute libre, en sachant pertinemment que c'est deux jambes en moins (pas plus, hein, pour un saut dans le vide de quelques centaines de mètres) et la tête fracassée par les casseurs; Sympa. Bel avenir. Je repense à mon nouveau copain, en me disant que vraiment, ça peut marcher, et je saute. Je me raccroche désespérement à tous les étendages, fils électriques, balcons, pour atterrir sur la devanture d'un magasin de quartier...en face d'une dizaine de mecs...armés d'un cutter.

Conclusion: ne jamais écouter les conneries de psychologues parisiens. Ils embrigadent votre surmoi au point de vous faire croire à des histoires sentimentales surnaturelles. Mais ils oublient d'embrigader le surmoi de votre surmoi, qui, lui, se charge de vous faire cauchemarder toute la nuit sur ce que représente véritablement une histoire sentimentale passablement complexe.

Sympa la vie. La prochaine fois, j'irai consulter un véto. Ca m'évitera de fantasmer sur les potes.

Publicité
Publicité
Commentaires
L'actu, la vie, passées au détergent
Publicité
L'actu, la vie, passées au détergent
Publicité